Pour accéder à ce niveau seules deux portes percent une véritable muraille intérieure armée de bouches à canon et de meurtrières qui donnent sur le premier niveau. Ainsi en cas d'invasion du premier niveau, l'armée peut contre-attaquer. La plus grande des casernes, présente à ce niveau, abritait les hommes de troupe, et à la première guerre mondiale on y enferma des civils allemands.
Le château privé de source d'eau doit stocker l'eau des pluies. [3] C'est ainsi que toutes les canalisations des toits convergent au même endroit dans le citerneau situé devant la porte. L'eau filtrée dans le citerneau (charbon de bois, gravier, sable) va dans une cuve de 70 000 litres, située sous la caserne. Le trop plein s'évacue dans un second citerneau au premier niveau autrefois alimenté par l'eau des toits de la caserne disparue, puis rejoint la seconde cuve de 50 000 litres qui reste au sous-sol du premier niveau. Le trop plein de cette cuve cette fois se déverse dans un bassin à côté de la chapelle avant de sortir du château par une canalisation de pierres.
De chaque côté de la caserne on ajoutera dès l'apparition des boulets explosifs des abris supplémentaires : « les chambres à l'abri de la bombe ». La construction en berceau composée d'une couche de briques, d'une bonne couche de terre et d'une seconde couche de briques protège efficacement des bombardements toujours possibles de la montagne de Belloc.